L’endométriose, cette pathologie invalidante qui touche 1 femme sur 10, voire plus. On ne la soigne pas à 100% mais on la régule, ou plutôt, on régule son corps, son terrain. Les objectifs vont être de mieux vivre avec cette condition invalidante, de soulager la douleur et les symptômes.
A court terme
Gestion de l'inflammation
Le premier point est de réguler l’inflammation. La nutrition joue un grand rôle au niveau du terrain inflammatoire. On va faire la part belle aux aliments riches en omega 3, mettre de la couleur dans les assiettes, diminuer la viande rouge, produits laitiers et gluten.
De nombreuses plantes ont des vertus anti-inflammatoires notamment le curcuma.
Gérer les douleurs pelviennes
Les huiles essentielles regorgent de vertus intéressantes, elles sont également d’une aide prévieuse dans la gestion de l’endométriose. Des massages avec des huiles essentielles telle que l’estragon ou le basilic exotique (toujours diluées dans de l’huile végétale) s’avèrent très efficaces.
Les infusions ne sont pas qu’un simple remède de grand-mère. L’infusion d’Achilée millefeuille a fait ses preuves. De plus, le fait de boire quelque chose de chaud est également bénéfique.
Gérer son stress permet de réduire la douleur. Apprendre à accepter la douleur au lieu de résister. Vous trouverez un excellent article à ce sujet ici.
Les problèmes digestifs
Le fameux « Endo Belly » ou « ventre de femme enceinte » dont parle toutes les Endogirls, est une belle représentation de la complexité des douleurs digestives causées par l’endométriose. L’amélioration du confort digestif passe d’abord par un respect des bases fondamentales de la nutrition (prendre son temps pour manger, bien mastiquer, ne pas grignoter entre les repas, manger à sa juste faim). Le confort digestif passe aussi par la pratique d’une alimentation qui permet de prendre soin de son microbiote et de guérir la perméabilité intestinale. Une étude expérimentale a montré que le probiotique Lactobacillus gasseri pouvait intervenir dans la régression de l’endométriose en faisant diminuer le nombre et le volume des lésions et en réduisant les douleurs lors des menstruations.
A long terme
La fatigue chronique
Le repos est très important. S’imposer du repos est essentiel lorsqu’on est attente d’une maladie chronique. Les plantes adaptogènes comme l’ashwagandha ou l’eulétérocoque peuvent être d’une grande aide.
Excès d’oestrogènes
En ce qui concerne l’endométriose, plusieurs études mettent en évidence des facteurs de risque environnementaux notamment sur le rôle éventuel des perturbateurs endocriniens. Nous sommes en effet envahis pas des substances qui simulent l’action des œstrogènes : les pesticides, les matières plastiques (surtout celle utilisées pour stocker les aliments), les hormones données aux aliments d’élevage, les produits cosmétiques, les rejets industriels.
Le foie a un rôle d’élimination mais il peut parfois fatiguer et il faudra parfois l’y aider. Une détox hépatique douce peut s’avérer judicieuse de temps en temps.
Stress oxydatif
Le stress oxydatif est particulièrement élevé chez la femme qui souffre d’endométriose. Des antioxydants (thé vert, légumes, oléagineux…) peuvent être amener dans l’alimentation mais sous forme de complément. L’extrait de pin maritime (pycnogénol) a été testé dans le cadre de l’endométriose et donne de bons résultats.
Le lâcher prise
Différentes techniques existent pour lâcher prise : sophrologie, méditation. Ces pratiques permettent d’évacuer les tensions, de reprendre confiance en soi et d’éviter surmenage et douleur.
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Sources :
Vivre l’endométriose autrement de Chris Martin Passalacque :
Etude sur l’endoBelly https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S1701216316343778?via%3Dihub
Etude sur Lactobacillus gasseri : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/21153437/
Formation de Christophe Bernard : Accompagnement de ma femme, de la puberté à la ménopause