Quelles huiles alimentaires peut-on prendre pour la cuisson ? Quelles sont les meilleurs huiles pour les salades ? Quels sont les critères de qualité ? Quelles sont les impacts sur la santé ? Je réponds ici à ces questions en citant les huiles que j’utilise au quotidien.
Qualité des huiles alimentaires
La première chose est de choisir une huile de QUALITE, c’est à dire une huile vierge de première pression à froid et de préférence bio. Première pression à froid signifie que les graines utilisées pour fabriquer l’huile ne sont pressées qu’une seule fois, sans ajout de chaleur. C’est donc une huile fraîche, non oxydée qui vous permettra entre autre de bénéficier entre autre d’acides gras insaturés bons pour la santé et d’anti-oxydants.
Cuisson
Chaque huile végétale a sa propre température critique (ou point de fumée), température au delà de laquelle un corps gras se décompose en substances nocives.
Pour la cuisson douce, je préconise l’huile d’olive. Cette huile supporte bien la cuisson. Attention cependant à ne pas la laisser fumer lors de la cuisson. C’est pour cette raison, que je préfère l’huile de coco pour les fritures (lorsque je veux faire griller des galettes par exemple) mais avec parcimonie car elle est riche en acide gras saturé.
Il est également possible d’utiliser du ghee de bonne qualité. Il s’agit de beurre clarifié qui supporte très bien la chaleur.
Assaisonnement
Aujourd’hui, notre alimentation est déséquilibrée car elle est trop riche en apport Oméga 6 et trop pauvre en Oméga 3. En effet, plusieurs études alimentaires récemment réalisées mettent en relief ce déséquilibre : nous consommons 20 fois plus d’Oméga 6 que d’Oméga 3 d’où la nécessité d’augmenter les apports alimentaires en Oméga 3.
Les huiles de lin, noix et chanvre ont un excellent ratio. J’apprécie particulièrement le goût de l’huile de noix . L’huile de colza contient un peu moins d’omega 3 mais la saveur de colza grillé est très agréable. Le fait que le colza soit grillé n’enlève en rien la qualité de l’huile si celle-ci est pressée à froid.
J’apprécie également l’huile de cameline qui a un taux record d’omega 3.
Le plus simple est de VARIER les huiles.
Les huiles vierges riches en acides gras essentiels (omega 3 et 6) rancissent plus vite et sont plus sensibles. Elles sont déconseillées pour la cuisson. C’est le cas de l’huile de tournesol riche en omega 6. Pour prévenir l’oxydation et le rancissement d’une huile végétale, il est important de la protéger de l’air, de la lumière et de la chaleur. On peut les conserver à température ambiante mais plutôt dans une pièce fraîche comme une cave ou un cellier. De mon côté, j’ai donc fait le choix de les conserver au réfrigérateur.
Et vous quelles sont vos huiles alimentaires préférées ?